🧡 Comment adopter un enfant en France : notre chemin d’amour

Adopter, c’est pas juste une démarche administrative. C’est un choix de cœur, un cri du ventre, une envie de donner, d’aimer, d’accueillir. Mais comment adopter un enfant, concrètement ? Est-ce qu’adopter en France c’est encore possible aujourd’hui ? Combien de temps ? Combien ça coûte ? Et est-ce qu’on est prêt ? On te raconte.

🌱 Pourquoi on a voulu adopter

On a pas tous le même chemin. Il y a ceux qui peuvent pas avoir d’enfants, ceux qui veulent pas en faire mais veulent aimer, ceux qui rencontrent un enfant qu’ils veulent garder. Et puis il y a nous, avec cette évidence dans le cœur : adopter un enfant, c’était notre projet de vie. Pas un plan B. Juste, le plan.

On a été inspirés par des histoires comme celle de Jean et Lucette Alingrin , ce couple qui a dédié sa vie à l’adoption et à l’amour sans condition. Ils ont adopté des enfants laissés de côté, des enfants qu’on disait “non adoptables”, souvent porteurs de handicap. Leur histoire, elle nous a bousculés.

🛤️ Le début : l'agrément

Avant de pouvoir adopter un enfant en France, faut passer par une grande étape : la demande d’agrément adoption. Ça veut dire montrer à l’État qu’on est capable d’être parent. C’est long (environ 9 mois), c’est pas toujours facile. IL y a des enquêtes sociales, des rdv psy, des papiers à remplir. Mais c’est aussi un moment pour se poser les bonnes questions : pourquoi on veut adopter ? quel type d’enfant ? quel âge ? quels besoins ?

Moi je me souviens de la première fois où on m’a dit : “êtes-vous prêt à adopter un enfant de peau ébène ?”. J’ai pas compris pourquoi on me demandait ça. Puis j’ai compris : l’adoption, c’est aussi affronter les préjugés, les regards. Et préparer notre enfant à ça. Même si sa peau noire est juste magnifique.

🧾 Adoption plénière ou simple ?

On nous a expliqué qu’en France, Il y a deux formes d’adoption :

1. l’adoption plénière : l’enfant est juridiquement 100% votre enfant. Il quitte sa filiation d’origine.

2. l’adoption simple : il garde un lien avec sa famille biologique.

Pour nous, c’était clair : ce serait une adoption plénière, on voulait créer une vraie filiation, donner un nouveau départ.

👶 Et le bébé ? Adopter un bébé, c’est possible ?

Oui, mais très rare. En France, il y a très peu de bébé à adopter. Souvent, les enfants sont plus grands, parfois abîmés par la vie. Il y en a qui viennent de la pouponnière, d’autres sont des pupilles de l’état. Si tu veux adopter un bébé rapidement, on te le dit tout de suite : faut être prêt à attendre, parfois plusieurs années. Et même comme ça, c’est pas garanti. Sauf si c’est un enfant porteur d’un handicap, l’adoption peut être beaucoup plus rapide parce que il y a peu de demandes.

🌟 Et les enfants "différents" ?

C’est en discutant avec l’association Emmanuel-SOS-Adoption qu’on a vraiment ouvert les yeux. Eux, ils accompagnent des familles prêtes à vivre l’adoption d’un enfant avec handicap. Et là, j’vais être honnête : au début, on avait peur. Peur de pas être à la hauteur, peur de l’inconnu. Mais quand on a rencontré certains enfants… c’est eux qui nous ont apprivoisés. Leur force, leur joie, leur résilience.

On ne choisit pas un enfant comme on commande un meuble. Mais on peut ouvrir son cœur à des réalités qu’on n’avait pas envisagées. Et parfois, c’est là que l’amour explose.

💶 Combien ça coûte ?

Combien coute une adoption ? En France, l’adoption nationale est presque gratuite. Juste quelques frais de dossier. Mais si tu veux adopter à l’international, là, faut compter entre 5 000 et 20 000 euros, parfois plus. Il y a les voyages, les frais juridiques, les traducteurs…

Mais le vrai prix, c’est pas l’argent. C’est le temps. L’attente. Les doutes. Et parfois, les déceptions.

🤝 Et Emmanuel-SOS-Adoption dans tout ça ?

Franchement, sans Emmanuel-SOS-Adoption , on aurait peut-être abandonné. C’est une association incroyable. Ils écoutent, ils soutiennent, ils informent. Grâce à eux, on a assisté à des groupes de parole adoption, on a lu des témoignages, on a compris ce que c’est qu’un enfant adopté, avec ses blessures, ses peurs, ses espoirs.

Ils parlent vrai. Ils disent les carences affectives, les troubles du comportement, l’hospitalisme, le handicap. Mais ils parlent aussi de la force des liens, du rayon de soleil, de ce moment où l’enfant vous dit “papa” ou “maman” pour la première fois.

💌 Et maintenant ?

Aujourd’hui, on est parents. C’est pas toujours simple. Mais c’est beau. On a appris à écouter, à rassurer, à aimer sans conditions. On a appris que l’amour, ça se gagne, ça se construit. Et que être parent adoptif, c’est pas moins. C’est juste… différent.

Alors si toi aussi tu te demandes comment faire pour adopter un enfant, on te dit : commence. Informe-toi. Va sur le site de l’ association Emmanuel-SOS-Adoption. Prends un rdv avec un conseil . Et surtout, écoute ton cœur.

“On ne naît pas parent. On le devient. Et parfois, on l’adopte.”